La loi EGAlim, ou loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, a été promulguée en 2018. Elle découle des États généraux de l'alimentation de 2017 et vise à améliorer la rémunération des agriculteurs, la qualité sanitaire des produits alimentaires et la réduction de l'utilisation du plastique.
Découvrons ensemble les objectifs, les mesures et les impacts de cette loi qui a transformé le paysage agricole et alimentaire français.
La genèse de la loi EGAlim : De l'idée à la réalisation
Les États généraux de l'alimentation ont été lancés en 2017 pour répondre aux défis de la production agricole et alimentaire en France. Ils ont permis d'identifier les problèmes majeurs du secteur et de proposer des solutions concrètes, aboutissant ainsi à la création de la loi EGAlim.
Cette loi a pour ambition de mettre en place un cadre législatif qui favorise une agriculture durable, respectueuse de l'environnement et qui assure une juste rémunération aux producteurs.
Les objectifs clés de la loi EGAlim
La loi EGAlim poursuit trois objectifs principaux :
- Améliorer la rémunération des producteurs en instaurant un meilleur partage de la valeur ajoutée entre les acteurs du secteur.
- Garantir la qualité sanitaire des produits alimentaires en renforçant les contrôles sur les substances potentiellement nocives.
- Favoriser une consommation plus responsable en réduisant l'utilisation du plastique et en promouvant une alimentation durable.
Ces objectifs visent à créer un environnement propice au développement d'une agriculture respectueuse de l'environnement, de la santé humaine et animale.
Les mesures concrètes de la loi EGAlim
Parmi les mesures phares de la loi EGAlim, on retrouve :
- La mise en place d'un seuil de revente à perte pour les produits alimentaires, afin de garantir une juste rémunération aux producteurs.
- L'introduction d'une clause de renégociation des contrats entre agriculteurs et acheteurs, permettant une meilleure répartition des coûts de production.
- La promotion de l'alimentation durable dans les cantines scolaires, avec l'objectif d'atteindre 50% de produits locaux ou issus de l'agriculture biologique d'ici 2022.
- L'interdiction progressive des plastiques à usage unique dans le secteur alimentaire.
L'interdiction des produits phytopharmaceutiques non approuvés
La loi EGAlim prévoit également l'interdiction de certains produits phytopharmaceutiques dont l'utilisation présente un risque pour la santé humaine, animale ou l'environnement. Cette mesure vise à protéger les consommateurs et à encourager les producteurs à adopter des pratiques agricoles plus durables.
La loi EGAlim et le rééquilibrage des relations commerciales
Grâce à ses différentes mesures, la loi EGAlim a contribué à rééquilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. La mise en place d'un seuil de revente à perte et la renégociation des contrats ont permis aux producteurs de bénéficier d'une meilleure rémunération, tandis que les consommateurs profitent d'une offre alimentaire de meilleure qualité.
Les résultats et les avancées de la loi EGAlim
Depuis sa promulgation en 2018, la loi EGAlim a engendré des avancées significatives en matière d'agriculture durable et de protection de l'environnement. Les producteurs sont incités à adopter des pratiques respectueuses de l'environnement, tandis que les consommateurs sont sensibilisés à l'importance d'une alimentation responsable et durable.
La loi EGAlim : Quel avenir ?
L'avenir de la loi EGAlim reste prometteur, avec un potentiel impact significatif sur le secteur agricole et alimentaire français. En favorisant une agriculture durable, en améliorant la rémunération des producteurs et en garantissant une meilleure qualité sanitaire des produits alimentaires, cette loi contribuera à façonner un paysage agricole et alimentaire plus équilibré et respectueux de l'environnement pour les années à venir.